Post Graffiti Vaudou, SMI et Bandi
Post Graffiti Vaudou, en collaboration avec SMI à Vitry-sur-Seine.
Retrouvailles sur fond de Graffiti
Je retrouve mon ami SMI installé sur Paris depuis peu, il est l’un des activistes majeurs du mouvement Graffiti ouest-africain. Nous nous sommes connus au Sénégal en 2013 lors de la quatrième édition du Festigraff.
Et depuis on se connecte régulièrement que ce soit en Afrique ou en Europe. Il est aussi l’organisateur du festival Regraff à Cotonou au Bénin.
On se retrouve donc à la Gare de Lyon où je descend de mon train en provenance direct de Genève. Un petit détour par All-City pour choper quelques bombes de peintures et on file directement en direction de Vitry-sur-Seine pour peindre un mur.
Le spot
J’ai rendez-vous avec Klif de “Vitry Art 2 Rue” et son acolyte Lolo dans un des spots où peint souvent Brok. Il est d’ailleurs en train de finir une pièce sur place et nous propose de repasser un de murs qu’il avais peint il y’à quelques temps avec “Berthet One“.
C’est dans le terrain de sport d’une des nombreuses cités de Vitry. Juste le temps d’aller manger un sandwich et de réfléchir un peu à ce qu’on va peindre, et on s’y met.
Post Graffiti Vaudou
SMI qui vient de déménager de Cotonou à Paris souhaite peindre un personnage issu de la religion Vaudou. En effet, le Bénin est un des berceaux de la tradition du Vaudou.
On décide donc de placer le personnage au milieu, et pour ma part je vais essayer de cerner ce visage de motifs abstraits symbolisants l’aspect magique de ce rituel.
Il est déjà tard, mais de mon coté j’ai déjà pas mal barbouillé le mur. SMI lui à commencé son perso mais n’est pas vraiment satisfait, quant à moi je suis aussi un peu crevé du voyage. On décide donc d’arrêter là pour aujourd’hui et de revenir demain assez tôt.
Deuxième jour de peinture
On arrive sur place le lendemain en fin de matinée, dans de meilleurs dispositions. Pour ma part, je continue là ou je m’étais arrêté, tandis que SMI recommence entièrement son perso. Effectivement, le rendu du portrait est bien mieux réalisé.
On décide finalement d’inscrire le visage dans un grand cercle blanc afin d’ajouter encore une dimension plus mystique au mur.